La gestion des flux de personnes entrants et sortants d’un bâtiment reste une préoccupation majeure des responsables de sécurité.
Que ce soit un lieu public ou privé, au quotidien ou temporaire pour un évènement, le contrôle des personnes et de leurs effets reste un enjeu central dans la lutte contre le vol et la sureté.
Le contrôle des flux de personnes est un défi quotidien pour les équipes de sécurité avec un objectif de plus en plus prégnant : l’introduction dans un lieu protégé, d’objets illicites allant du coup de poing américain ou couteau et au pistolet.
De quels moyens disposons-nous et comment les mettre en œuvre ?
Les portiques de détection magnétique restent la base de l’équipement, le plus souvent complétés par une « raquette » ou magnétomètre.
Ces machines ont considérablement évolué et aujourd’hui le Groupe OP oriente ses clients et futurs clients vers des systèmes dotés d’une plus grande discrimination. Les dernières versions intègrent un profil de « charge » anonyme qui permet de créer une image de référence en entrée et de la comparer avec l’image de sortie. Les écarts sont mesurés en plus ou en moins, donnant aux équipes une précieuse information. Configurable en réseau, ces machines offrent des solutions adaptées aux différents types de bâtiments. Le temps d’acquisition de l’image est d’environ 0,2 seconde, ce qui permet un volume de passage horaire très intéressant.
Les prisons et aéroports achèvent une période de test d’une autre technologie dite de « micro-ondes » plus officiellement dénommé POM (Portique à Ondes Millimétriques). La machine par projection d’ondes de très courte et faible intensité permet de générer une image semblable à celle d’un scanner mettant en évidence tout ce qui va s’interposer entre le corps et l’onde. L’avantage est que tout objet métallique ou non sera signalé. Le revers de la médaille est outre un prix élevé, un temps de passage allongé : de 2 à 5 secondes. L’emprise au sol est plus importante ainsi que sur certaines machines, la nécessité d’avoir du personnel mixte. Au niveau sanitaire, les autorités ne sont guère encourageantes quant aux précautions d’utilisation (pour information le ministère de la Justice vient de mettre un terme à l’expérimentation).
Le recours aux rayons X, hormis l’aéroportuaire, peut être mis en œuvre par le Groupe OP. Il est toutefois réservé aux sites particulièrement sensibles. Très contraignant pour le client comme pour l’installateur et l’opérateur, il implique de recourir à un personnel compétent en radioprotection.
Le magnétomètre ou « raquette » a comme les autres produits fait des progrès importants dans la détection d’objets métalliques ou faiblement métallisés. Largement utilisée sur des postes de filtrage isolés ou en complément de portiques, leur efficacité n’est plus à démontrer. Il faut cependant veiller à bien former les utilisateurs à une manipulation correcte permettant de maximiser les contrôles.
On le sait, le contrôle des grands évènements reste encore et toujours un défi. Les premiers tests effectués avec des portiques « ouvert » et disposés en cascade semblent apporter une réponse intéressante. Capable de détecter à grande vitesse une arme blanche ou à feu voire un EEI dans un sac à dos ou sur une personne, cette solution s’avère assez persuasive vis-à-vis des personnes ayant une visée criminelle. L’information est en effet rapportée directement sur le smartphone des agents de sécurité, autorisant une réaction rapide et ciblée. Avec une mise en œuvre rapide, ce dispositif est particulièrement adapté aux événements de toutes natures.
Dans tous les cas, il ne faut jamais perdre de vue que le recours à la palpation peut être nécessaire pour les personnes ayant des interdictions médicales d’exposition à des sources magnétiques ou hertziennes.
Le groupe OP, très impliqué dans la recherche et l’accompagnement de ses clients vers des solutions technologiques, reste précurseur dans ce domaine.