Comme nous l’avons décrit précédemment, le drone a bien des atouts pour la surveillance et l’intervention dans le domaine de la sécurité publique. Notamment à l’occasion d’évènements sportifs et culturels. Pour autant, la sécurité privée n’est pas en reste.

Le drone a fait ses preuves pour des missions de surveillance et de reconnaissance. Il intervient sans danger là où l’homme ne pourrait pas accéder facilement.

Capable d’effectuer des rondes en mode automatique, il permet la détection immédiate d’un départ d’incendie ou d’une intrusion par exemple. Ainsi, il renforce l’efficacité des équipes responsables de la sécurité des biens et des personnes au sol et leur délivre des informations en temps réel qui facilitent leurs prises de décisions. Levé de doute, relevés de températures, suivi des mouvements de livraison… les applications sont multiples.

Le drone ne remplace pas le gardien, il vient en complément des moyens déployés, techniques et humains. Le pilotage du drone nécessite des qualifications, ce qui renforce le professionnalisme des équipes de sécurité.

Toutefois, son utilisation est réglementée.

En effet, la collecte de donnée par le drone pose la question du respect de la vie privée et des libertés individuelles.

Tout vol en agglomération ou à proximité de rassemblement de personnes est interdit sauf en cas de détention d’une autorisation préfectorale.

La contrainte administrative est donc bien présente.

Comme le robot au sol, le drone est une technologie efficace en termes de sécurité. Il renforce l’efficacité des missions et le savoir-faire du personnel de surveillance. Le personnel de gardiennage renforce progressivement sa spécialisation dans la relation homme, machine.

Une approche bienvenue pour l’attractivité et la valorisation des professionnels de la sécurité.