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L’IA et moi

26/11/2024

Groupe OP

« La montée de l’IA pourrait être la pire ou la meilleure chose qui soit jamais arrivée à l’humanité », déclarait en 2016 l’astrophysicien Stephen Hawking.

Les robots vont-ils remplacer les salariés ? Allons-nous vers une génération d’agent de sécurité « presse bouton » ? Plus globalement, y aura-t-il de la place pour l’IA et pour l’Homme dans la société du travail qui se dessine ?
Dans toutes les entreprises, l’intelligence artificielle vient aider l’humain dans ses tâches quotidiennes, en simplifiant ou supprimant les missions à faible valeur ajoutée, mais l’IA à son revers : plus elle se développe, plus elle menace des métiers bien ancrés dans notre paysage.
Nous vivons un basculement qui rappelle les retombées de la révolution industrielle à la fin du XIXe siècle, avec ses suppressions massives d’emplois au profit des machines à vapeur.
Mais, dans le même temps, de nouveaux métiers apparaissent.

L’implémentation progressive de l’IA dans les entreprises a généré des besoins en développement, conception, formation et maintenance. Finalement, l’intelligence artificielle détruit, mais remplace et crée de nouvelles opportunités d’emploi. On pourrait y voir la « destruction créatrice » de Schumpeter à pied d’œuvre.

L’IA au service des clients dans la sécurité

L’intelligence artificielle apporte un véritable service à l’utilisateur final. Les logiciels basés sur l’IA répondent rapidement aux questions avec des réponses de premier niveau. En permettant de collecter et d’exploiter des données, l’IA offre l’opportunité de mieux connaître et sécuriser son environnement, et ainsi de proposer un service ultra personnalisé. En fonction de son périmètre, de son activité, des circonstances, l’offre de sécurité peut-être parfaitement ajustée aux besoins. Le traitement systématique de la data permet de ne rien laisser de côté.

Intelligence artificielle et l’humain, main dans la main ?


Aura-t-on, demain, des relations émotionnelles avec des agents virtuels ? La réponse est clairement « non », l’empathie restant hors de portée des IA actuelles. Les systèmes robotisés autonomes sont encore loin de remplacer une relation humaine en bonne et due forme. L’IA et l’humain fonctionnent – pour l’instant – main dans la main.
Même si l’intelligence artificielle voit ses capacités croître à une vitesse considérable, l’humain doit rester le maître du jeu.
L’IA est un outil merveilleux, il est un outil au service de l’humain. Dans le domaine de la sécurité comme ailleurs, les agents devront évoluer vers des compétences différentes, être capables d’utiliser au mieux cette technologie et non pas la subir.

La vie ne se résume pas à un ensemble de données numériques

En définitive, ce qui menace l’humanité, ce n’est pas l’IA en soi, mais la tentation que nous avons de vouloir lui confier la responsabilité d’agir et de décider dans des domaines qui devraient rester de notre prérogative. Notre croyance aveugle en la machine est renforcée par le « syndrome de la boîte noire » : nous ne comprenons pas ce qui se passe derrière l’algorithme, mais, parce que c’est un ordinateur, nous pensons que ce doit être juste.

Nous voyons que les synergies entre l’homme et la machine offrent déjà un potentiel énorme en termes de création de valeur. Une association homme-machine semble être la meilleure façon d’aller de l’avant.
L’enjeu véritable est d’apprendre à utiliser les nouvelles technologies pour compléter et renforcer l’intelligence humaine.