Le besoin de sécurité des Français n’a jamais été aussi grand, particulièrement depuis ces dernières années : menace terroriste, perception d’insécurité… Face à des risques diffus, les dépenses consacrées à la sécurité ont logiquement augmenté, et les entreprises n’ont pas échappé à cette tendance.
La situation de risques, qu’ils soient terroristes, industriels ou environnementaux, a développé l’utilisation des nouvelles technologies pour la sécurité. Elles passent désormais par une multitude de solutions innovantes qui viennent assister les moyens humains de surveillance et de contrôle.
Les élus locaux ne sont pas en reste et agissent pour promouvoir les nouvelles technologies au service de la sécurité du citoyen. La vidéoprotection est aujourd’hui l’outil privilégié par les collectivités territoriales pour assurer l’ordre public et protéger les biens et les personnes. Elle est de plus en plus, couplée aux technologies de détection automatique d’intrusion, de faits anormaux ou de reconnaissance faciale.
Dans la lignée de la « safe city », qui fait référence aux NTIC (nouvelles technologies de l’information et de la communication) utilisées à des fins de sécurité urbaine, la question de sécurité citoyenne est au cœur des débats. Les attentats de Boston (2013), de Paris (2015), les diverses catastrophes naturelles auxquelles nous sommes confrontés ont montré que le citoyen n’était pas forcément dépendant du pouvoir institutionnel, mais qu’il pouvait aussi collaborer avec les secours et les forces de l’ordre.
Dans le prolongement et la logique des « civic techs » qui fleurissent depuis quelques années, le citoyen devient acteur à part entière de la transformation et de la qualité du service public. Non seulement les solutions d’alerte par smartphone encouragent la participation du citoyen grâce à des interactions bidirectionnelles, mais elles optimisent les remontées d’informations en les consolidant pour une meilleure efficacité opérationnelle.
L’avenir de la sécurité, s’il appartient assurément au couple homme-robot, inclut également, dans sa sphère privée ou de l’entreprise, le citoyen qui devient également le gestionnaire de sa sécurité ainsi que de celle de son environnement immédiat.