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Le drone : un adjoint très efficace pour la sécurité des biens et des personnes

16/03/2023

Groupe OP

Les drones présentent de nombreux atouts et ils investissent notre quotidien. Ils jouent un rôle prépondérant dans la guerre, comme nous l’enseigne l’actualité. Mais leur rôle civil est plus important encore.  

Deux exemples parmi tant d’autres.  

EDF utilise le drone dans ses centrales et souhaite généraliser son emploi avec un télépilote pour chaque site à terme. Pour l’heure, il est employé sur plusieurs centrales.  

Il vient en appui des équipes de contrôle et d’inspections du génie civil et de matériels difficiles d’accès pour les intervenants, également lors de prises de vues aériennes… Les expertises peuvent se réaliser à l’intérieur comme à l’extérieur des bâtiments, ainsi qu’au sein de réservoirs par exemple. Le réseau national d’EDF dispose également de drones spécifiques pour les milieux confinés, dont un pour les inspections en zone nucléaire. 

Les bénéfices de l’emploi du drone sont multiples : gain de temps tout d’abord puisqu’une inspection par drone dure de 2 à 5 fois moins longtemps qu’une inspection classique nécessitant l’intervention humaine. Le coût de l’intervention est également réduit de manière significative. 

La Brigade des sapeurs-pompiers de Paris (BSPP) a mené une expérimentation pour le largage de bouées de secours sur la Seine afin de sauver des victimes en cours de noyade. En effet, chaque année, la BSPP réalise environ 300 opérations de secours sur la Seine. Le recours au drone – une première mondiale – permettra de gagner en efficacité et en délai d’intervention. 

Les premières missions drone chez les sapeurs-pompiers ne datent pas d’hier et sont apparues il y a presque 10 ans avec la cartographie des feux de forêt. Aujourd’hui, le drone est un outil nécessaire pour accompagner de nombreuses autres missions. On se souvient de son rôle capital lors du feu de Notre-Dame de Paris.  

Les drones représentent une aide précieuse pour épauler les sapeurs-pompiers sur des missions diversifiées. Le point de vue et les options qu’ils offrent contribuent par exemple à la recherche de personne, à la lutte contre les incendies par détection de points chauds à l’aide d’une caméra thermique, ou encore à des missions de sécurité civile comme de surveillance. 

On distingue 3 champs d’intervention pour la BSPP : 

Pré opérationnel : Afin de prévenir des risques naturels ou technologiques, les pompiers utilisent un dispositif pour cartographier des zones complexes (plan en 2D) ou des plans d’établissements composés de plusieurs bâtiments 

Opérationnel : Des missions s’effectuant directement sur le terrain comme les missions de secours aux personnes et la lutte contre les incendies. Ce champ concerne également les vols de reconnaissance pour une facilité de mise en œuvre, la photogrammétrie (tremblement de terre, rupture de digues, inondations), les reconstitutions topographiques à la volée (LIDAR : nuage de point 3D), les évaluations grâce à l’embarquement de capteurs spécifiques et les missions d’appui à l’engagement pour alerter la population via un haut-parleur embarqué par exemple. 

Post opérationnel : L’utilisation du drone agit dans la prévention des risques naturels ou technologiques avec l’évaluation des dégâts, les retours d’expériences (RETEX) et la recherche des causes et circonstances d’incendie (RCCI). 

Le drone est donc un allié indispensable des acteurs de la sécurité. Il fait désormais partie du paysage de la relation personne-machine et professionnalise un peu plus le rôle de ses acteurs.