Dans le domaine de la sécurité comme ailleurs, les entreprises aspirent à accélérer le processus de recrutement pour répondre à leurs besoins en matière de ressources humaines. L’intelligence artificielle (IA) peut-elle représenter une solution ?
L’IA s’est imposée depuis plus de 50 ans dans le processus de recrutement au sein des entreprises, notamment pour effectuer des tests psychotechniques pour les candidats. Il s’agit d’évaluer leurs aptitudes par rapport au poste à pourvoir et d’identifier ceux qui conviendraient le mieux pour l’emploi et pour l’entreprise.
Ce procédé présente l’avantage de la rapidité par rapport aux processus de recrutement traditionnels qui sont plus longs et nécessitent l’intervention de plusieurs interlocuteurs. l’IA permet ainsi de traiter un grand volume de données et d’effectuer des classements selon les critères souhaités.
Mais l’IA permet également en amont du recrutement de définir avec plus de précision les profils qui correspondent le mieux à un besoin de l’entreprise en identifiant les qualités nécessaires à la réussite dans un poste.
Jusqu’ici la solution présente de nets avantages. Pour autant, la machine semble encore loin de pouvoir remplacer les relations humaines. Lorsque l’on arrive à l’entretien d’embauche, le sujet devient plus délicat. En théorie la machine permettrait de supprimer les biais de sélection comme l’apparence, la couleur de peau… mais en théorie seulement. Il s’avère que la machine crée de nouveaux biais en favorisant par exemple plus les hommes que les femmes dans certains cas. Les entretiens d’embauche automatisés s’avèrent donc loin de correspondre aux aspirations des recruteurs.
Dans la relation aux robots, si la machine assiste efficacement l’homme, ce dernier reste néanmoins indispensable dans une démarche qui est profondément affaire d’humanité.