Le renforcement de la sécurité par la technologie est une priorité pour limiter des menaces grandissantes. Ces moyens ne visent pas à remplacer la présence et le jugement humain dans les approches de sécurité, mais à renforcer les moyens de détection et d’aide à la prise de décision.
La détection automatisée d’anomalies
L’important, c’est la donnée. Les flux de communications ouverts entre des personnes peuvent renseigner sur une situation de danger à l’endroit où elles se trouvent. Il faut donc sur ce principe disposer des technologies permettant de capter les données disponibles puis de les analyser très rapidement, en temps réel.
Un cadre est nécessaire pour éviter l’atteinte à la vie privée tout en garantissant la performance de la démarche.
Les scanners corporels
Les scanners corporels pourraient bien se multiplier, notamment à l’occasion de grands rassemblements. Ils sont jugés moins intrusifs que les palpations, dès lors que les techniques actuelles permettent de ne pas restituer une image précise de la morphologie des personnes, mais de transmettre des données schématiques pour localiser les éléments étrangers.
Deux limites : le coût et des gains de temps à déterminer dans la prise en charge d’un grand nombre de personnes.
L’identification biométrique par reconnaissance faciale
Elle est plébiscitée pour les usages courants comme remplaçante des codes numériques, mais suscite la méfiance quand elle est utilisée à des fins de surveillance. Le recours à la reconnaissance faciale est exclu au sein d’une foule pour détecter en temps réel des personnes recherchées, pour autant avec le consentement des personnes concernées, il pourrait faciliter l’accès aux sites particulièrement sensibles.
Les technologies en la matière et le cadre législatif associé restent aujourd’hui perfectibles.
En résumé, si les avancées technologiques, qui intègrent également la robotique, permettent d’identifier les situations de danger, de contrôler l’accès aux sites protégés, de suivre les personnes qui représentent une menace, elles nécessitent de définir une limite d’action afin de protéger nos vies privées. Le recours à ces technologies s’entend également dans un contexte très étroit de partenariat Homme/Machines sans lequel de nombreux débordements seraient inévitables.
En synthèse, l’objectif est de trouver un point d’équilibre entre les besoins des forces de sécurité, la préservation des libertés individuelles et les attentes des clients.
(Source Maddyness)